Vingt-deux ans après la ratification par la France de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), la situation de nombre d’entre eux est encore critique. A l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant mardi 20 novembre, le Conseil français des associations pour les droits de l’enfant (Cofrade) a relevé dans son rapport 2012 que tous les enfants n’ont pas accès à l’école, en premier lieu les enfants en situation de handicap et ceux issus des minorités. Il a aussi rappelé que plus de 120 000 jeunes abandonnent, chaque année, leur scolarité sans diplôme ni qualification. A cela s’ajoutent l’augmentation de l’obésité infantile et de la toxicomanie, la recrudescence de suicides chez les adolescents, un nombre plus important d’avortement chez les mineures…

Pour modifier la donne, la FCPE partage avec DEI-France la conviction que la future loi d’orientation et de programmation pour l’école doit inscrire une référence à la CIDE dans l’exposé de ses motifs. Il est temps de réfléchir et travailler dans l’intérêt supérieur de l’enfant. L’institution scolaire a tendance à percevoir les enfants uniquement comme des élèves, au lieu d’avoir une approche globale de ce qu’ils sont. Leur santé ou leurs conditions d’études (rythmes, poids des cartables…) sont à prendre en compte. Il convient aussi de faire appliquer l’article 12 de la CIDE qui accorde à tout enfant qui est capable de discernement le droit de d’exprimer librement son opinion sur toute question l’intéressant.

La FCPE entend que l’école de demain soit une école adaptée aux besoins des enfants et respectueuse de leurs droits.